Charles de Gaulle John Fitzgerald Kennedy (JFK) et Donald Trump 3 hommes deux politiques.
Il est dans l’histoire des Nations qui enfantent des leaders visionnaires qui tracent leurs destins.
Ils résistent à leurs détracteurs, naviguent à contre courant, mais l’histoire leur donne souvent raison.
Lors de ce fameux jour du 22 novembre 1963 à Dallas, avant d’être assassiné JFK allait lire un discours préparé à l’avance dans lequel il était clairement écrit : Les aides américaines aux pays amis seront un des piliers de la politique étrangère américaine et même une nécessité pour les USA.
A cette époque, malgré une opinion américaine réticente, Kennedy allait expliquer l’intérêt des aides américaines aux pays émergents.
L’USAID : l’Agence des États-Unis pour le développement international, était déjà mise en place par JFK depuis les premiers mois de son élection.
Tous les présidents américains ont poursuivi cette politique qui s’est avérée redoutable et efficace pour instaurer une domination américaine sur tous les continents. Dès 1961 et lors de son investiture JFK expliquait « qu’il n’est pas un investissement plus justifié pour notre sécurité nationale que les aides fournies à des pays qui seront une base avancée contre le communisme, un garant inconditionnel pour protéger nos frontières ». JFK avait vu juste.
Ce discours d’investiture fut la ligne directrice des États Unis durant des décennies. Aide à toute Nation dans la ligne politique des États-Unis; la notion de liberté évoquée comme préalable a été largement travestie mais l’idée a persisté .
Une autre figure, le général de Gaulle , a déclaré « vive le Québec libre » cette fameuse phrase qui lui a valu toutes les critiques de l’époque. Il a aussi dit « je vous ai compris », pour enclencher un processus de libération de l’Algérie et toutes les Nations qu’il estimait spoliées de leurs terres. Engager une autre politique étrangère pour la France. Ce plan de développement initié a permis à la France d’après guerre de devenir une puissance mondiale :
développement de l’arme atomique, malgré l’opposition américaine, puis de la bombe H, une politique unique de développement des chemins de fer qui a donné naissance plus tard au TGV, le fleuron de l’industrie française.
Les 2 hommes, des décennies plus tard, restent des modèles pour leurs pays respectifs.
Trump fait exactement l’inverse : il annonce l’annexion du Canada, du Groenland, du canal du Panama et Gaza rien que ça…
Elon Musk, son bras droit, décrète que l’Agence des États-Unis pour le développement international est une organisation terroriste, et qu’elle doit cesser ses activités car elle devient un fardeau pour le contribuable américain.
La simple lecture de l’histoire démontrera que Trump n’est pas un visionnaire. il est entrain de disloquer le soft power américain au profit de la Chine qui va sûrement en profiter pour étendre sa mainmise sur l’Afrique et l’Asie.
La France et l’Europe doivent se réveiller pour ne pas laisser cette ingérence qui se profile à l’horizon et qui veut changer le monde pour la faire basculer d’une domination capitaliste à une domination opportuniste .
Nabil Ben Ghanem
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